Les ultra-particules ne se déplacent pas mais elles se reproduisent par téléportation, grâce aux ondes de type L, selon l'hypothèse suivante :
H5 (Hypothèse de la téléportation) – A la fin de sa formation, toute ultra-particule isolée U donne naissance, par l'intermédiaire d'ondes de type L, à une et une seule autre ultra-particule U' qui possède les mêmes propriétés et notamment la même énergie (cf page 5), et qui est localisée en un point du front de l'onde broglienne de U où le potentiel gravitationnel est localement minimum.
Cette hypothèse implique que toute ultra-particule isolée U fait partie d'une suite d'ultra-particules telles que chacune d'elles soit la génitrice de la suivante. Il est commode de dire que ces ultra-particules sont les positions d'une même ultra-particule U mais on ne perdra pas de vue qu'il s'agit là d'un abus de langage et que seules les positions de U ont une réalité physique. Considérons, à l'instant absolu t, les dernières positions …Un-1, Un d'une ultra-particule isolée U, ces positions étant désignées dans l'ordre chronologique de leur formation. L'hypothèse (H5) montre que, si U évolue dans un champ gravitationnel rigoureusement uniforme, ses positions sont situées sur une même ligne droite L, et qu'au voisinage de cette "trajectoire" L et au-delà de la dernière position Un, les ondes brogliennes évanescentes émises par toutes ces positions pendant leur formation sont en phase : elles s'additionnent et ont le même front d'onde, créant et entretenant ainsi une onde d'amplitude sensiblement constante : c'est l'onde broglienne associée à U dans le front de laquelle vont naître les positions suivantes Un+1,…de U. Avec l'abus de langage précédent, on peut donc dire que U se déplace à la même vitesse cM que son onde broglienne associée qui est donc "plane" et orthogonale à sa trajectoire puisqu'on reconnaît en elle l'onde de Mach d'un mobile se déplaçant à la même vitesse que l'onde qu'il émet. Si le champ gravitationnel n'est pas rigoureusement uniforme, tous ces résultats demeurent valables mais la trajectoire L sera légèrement incurvée. Le vecteur V de l'éther, normal à l'onde broglienne associée à U, dirigé dans le sens de sa propagation, et dont la norme est égale à la vitesse de propagation cM est appelé vecteur-directeur de U. L'angle de V avec le méridien de U orienté dans sens des temps propres croissants est appelé dérive de U. Le vecteur mV où m est la masse de U est appelé quantité de mouvement de U. Ces notions s'étendent à toute particule composée stableP dont la stabilité exige que les ultra-particules composantes aient le même vecteur-directeur. La masse d'une telle particule P est la somme des masses des ultra-particules composantes diminuée de la masse correspondant aux "énergies de liaison" et son onde broglienne associée est la somme des ondes associées à ses ultra-particules composantes. Il est clair que le vecteur-directeur d'une ultra-particule isolée est aussi son vecteur-vitesse, mais ceci peut être faux pour une particule composée comme le montre l'exemple des quanta définis ci-après.